Chères Genevoises, chers Genevois,
Le 18 mai, faisons avancer rapidement notre canton vers un avenir solaire radieux et ambitieux !
D’un côté, une initiative (IN 191) extrême qui va défigurer villes et villages en imposant sans distinction l’installation de panneaux sur tous les toits, façades et balcons.
De l’autre, un contre-projet efficace qui répond à 100% aux objectifs climatiques ! Immédiatement applicable, c’est le moyen le plus rapide pour atteindre nos objectifs sans enlaidir notre canton.
👉 Le 18 mai, protégeons Genève tout en avançant efficacement vers la transition énergétique. Votons OUI au contre-projet !
Voici pourquoi il faut voter NON à l’initiative et OUI au contre-projet pour accélérer la transition solaire à Genève
Le solaire, oui. Mais pas à n’importe quel prix.
Des toits bien choisis, pas des chantiers partout.
Des solutions adaptées, pas une règle figée pour tous.
Obligation de poser des panneaux, même là où ils produisent insuffisamment
L’initiative impose l’installation de panneaux solaires sur tous les toits et toutes les façades, sans se soucier de leur esthétique, ni de l’efficience/efficacité des panneaux.
Une approche efficace et ciblée
Plutôt que d’imposer des panneaux solaires partout, le contre-projet se concentre sur les toitures les plus productives : bâtiments industriels, immeubles neufs et en rénovation. Partout ailleurs, il est fortement incitatif.
Un enlaidissement de Genève
Avec jusqu’à 80% de façades, balcons et toitures recouverts de panneaux, l’impact visuel sera très important.
Une meilleure protection du patrimoine
Le contre-projet respecte mieux notre cadre de vie et les bâtiments historiques en tenant tenant compte des spécificités architecturales genevoises.
Contrairement à l’initiative, il propose une approche plus fine et efficace de la protection du patrimoine, en définissant clairement les cas où une autorisation de construire est nécessaire pour l’installation de panneaux solaires. Cela concerne notamment les 11% de bâtiments patrimoniaux genevois.
Un gaspillage de ressources
La démultiplication de petits projets et l’obligation indistinctement généralisée de poser des panneaux sur toutes les surfaces de tous les immeubles entraine un gaspillage de ressources pourtant rares (ingénierie, main d’œuvre, panneaux). Les mesures prévues par l’initiative ne sont pas assez efficaces et elles seront contestées.
Une certitude d'atteindre nos objectifs climatiques
L’obligation de poser des panneaux en zone industrielle et sur les toits neufs et rénovés, couplée à un fort incitatif partout ailleurs va démultiplier la production en favorisant l’autoconsommation. C’est le meilleur moyen d’atteindre 100% des objectifs fixés avec un projet fédérateur et enthousiasmant pour Genève.
Un frein à la transition énergétique
L’initiative n’est pas directement applicable et nécessite d’élaborer une nouvelle loi, ce qui implique des délais supplémentaires.
Une mise en œuvre rapide qui accélère la transition
Adopté à l’unanimité par le Grand Conseil, le contre-projet bénéficie d’un large soutien. Il est immédiatement applicable, évitant ainsi les délais qu’impliquerait l’élaboration d’une nouvelle loi suite à l’acceptation de l’initiative. De plus, il prévoit que 89% des installations solaires pourront être mises en place, très rapidement, sans autorisation de construire.
Une méthode « bulldozer » sans nuance
l’IN 191 ne prend pas en compte la diversité des bâtiments et des besoins en énergie. Elle oblige d’installer un seul et même type de panneaux solaires dans tout le canton, et en moins de 10 ans :
- Selon les cas des panneaux solaires thermiques serait plus efficaces que des photovoltaïques
- Raccorder tous les immeubles dans un délai aussi court entrainera d’énormes travaux partout dans Genève ainsi que des problèmes techniques
Une solution qui tient compte des défis spécifiques du solaire
Le contre-projet aborde la question technique du raccordement des installations photovoltaïques au réseau électrique et prévoit un partage équitable des coûts entre les SIG et les propriétaires. De plus il encourage une approche diversifiée, incluant d’autres technologies comme les panneaux solaires thermiques indispensables à la production d’eau chaude dans les logements.
Le Conseil d’Etat a exprimé plusieurs objections vis-à-vis de l’initiative. Afin de tenir compte des réalités techniques, esthétiques et patrimoniales cantonales, il a demandé au Grand Conseil d’élaborer un contre-projet !
Pourquoi voter OUI au contre-projet ?
Le contre-projet est une solution pragmatique, efficace et équilibrée pour accélérer la transition énergétique à Genève sans compromettre la qualité architecturale ni imposer des contraintes excessives.
Les objectifs climatiques sont atteints avec une augmentation très importante de l’énergie solaire et notre cadre de vie est respecté avec la pose proportionnée de panneaux.
EN RÉSUMÉ
L’initiative IN 191 impose des obligations irréalistes, risque de dénaturer le paysage genevois et de ralentir la transition énergétique.
Le contre-projet favorise un déploiement intelligent et rapide du solaire sans contraintes excessives. Il remplit à 100% l’objectif !
Pour une transition efficace et responsable, votez NON à l’initiative et OUI au contre-projet !
Comparaison
Initiative extrême
Contre-projet plus efficace
En cherchant à imposer des règles trop strictes, elle devient un frein au solaire. Sa rigidité crée des oppositions qui ralentissent la transition au lieu de l'accélérer.

Conçu pour atteindre efficacement 100% des objectifs, sans excès ni dommages. Il permet un déploiement rapide du solaire, en harmonie avec les besoins de Genève

Presse et medias
☝️ Le Conseil d’Etat, l’intégralité du Grand Conseil tous partis confondus, les associations économiques sont tous convaincus par le contre-projet, estimant que quelques obligations et des incitations sont plus efficaces que la coercition dans la mise en œuvre d’une transition énergétique rapide.
Tandis que l’initiative défend une solution radicale, le contre-projet propose une approche plus nuancée et pragmatique, en se concentrant sur les secteurs et les infrastructures où la production énergétique sera plus significative. Au final, il permet de concilier les objectifs de transition énergétique avec la préservation de l’esthétique urbaine et du patrimoine, tout en garantissant une mise en œuvre plus efficace et rapide des mesures.
Pour toutes ces raisons, le 18 mai, votons :
NON à l’IN 191, une initiative trop radicale, impraticable et esthétiquement discutable
OUI au contre-projet « Dynamisons la production d’énergies renouvelables » qui se veut flexible, adapté et incitatif
Questions – réponses
Questions & Réponses sur le vote du contre-projet et de l’initiative IN 191
1. Pourquoi parlons-nous de deux textes sur l’énergie solaire à Genève ?
Il y a deux propositions sur lesquelles nous devons voter :
- L’initiative IN 191, qui impose des panneaux solaires sur tous les toits et façades.
- Le contre-projet, qui encourage fortement le solaire mais avec plus de souplesse et une meilleure intégration.
Le peuple doit donc choisir entre ces deux approches.
2. Pourquoi le solaire est-il un enjeu à Genève ?
Genève s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de transition énergétique. Le solaire est une énergie propre et renouvelable, qui permet de réduire notre dépendance aux énergies fossiles et d’augmenter notre production locale d’électricité.
📉 Aujourd’hui, la production solaire ne représente que 2% de notre consommation, alors qu’elle pourrait être bien plus importante.
Le défi est donc de développer le solaire de manière efficace et réaliste.
3. Pourquoi ne pas voter OUI aux deux textes ?
- L’initiative impose une obligation stricte et rigide.
- Le contre-projet propose une solution plus pragmatique et efficace.
En votant NON à l’initiative et OUI au contre-projet, on choisit une transition énergétique rapide et bien pensée, sans les inconvénients d’une obligation excessive.
C’est la raison pour laquelle il s’agit de répondre CP (contre-projet) à la question subsidiaire posée sur le bulletin de vote.
4. Le contre-projet empêche-t-il l’installation de panneaux solaires ?
❌ Non, au contraire ! Il simplifie et accélère leur installation.
- 89% des installations pourront être posées sans autorisation administrative.
- Des subventions et aides financières seront mises en place pour encourager les propriétaires.
- Il cible les endroits les plus rentables pour produire un maximum d’énergie solaire au moindre coût.
L’initiative, elle, impose des obligations même là où elles ne sont pas pertinentes.
5. Que se passe-t-il pour les bâtiments classés ou protégés ?
L’initiative IN 191, prévoit une application minimaliste du droit fédéral sans considération des règles patrimoniales locales ce qui peut poser des problèmes de protection importants et générer des conflits judiciaires .
Avec le contre-projet, on encourage le solaire sans dénaturer le patrimoine, en favorisant des solutions mieux adaptées et soumises à une pesée des intérêts de l’Etat pour les immeubles protégés.
6. Qui va payer pour ces installations solaires ?
L’initiative impose aux propriétaires d’installer du solaire, même là où les panneaux seront peu productifs et propose un financement basé sur le rachat de l’électricité produite à un prix déterminé pour 20 ans ce qui n’est pas conforme avec le droit fédéral et jugé peu adapté par le Conseil d’Etat.
Le contre-projet, lui, prévoit des aides ciblées pour financer efficacement les installations solaires. Il s’agit de cautionnements de subventions et de prêts.
7. L’initiative permet-elle de produire plus d’énergie que le contre-projet ?
Pas nécessairement. L’initiative veut imposer des panneaux partout, même là où la production est faible.
Le contre-projet permet d’installer le solaire de manière stratégique, en maximisant la production là où c’est vraiment efficace.
8. Que se passe-t-il si on rejette les deux textes ?
Si les deux textes sont rejetés, alors aucune nouvelle règle ne sera appliquée. Genève pourrait alors perdre du temps sur la transition énergétique, ce qui n’est pas souhaitable.
9. Comment voter pour la meilleure solution ?
❌ Votez NON à l’initiative IN 191 pour éviter des obligations rigides et mal pensées.
✅ Votez OUI au contre-projet pour une transition solaire intelligente.
Votez CP à la question subsidiaire.
10. Le contre-projet est-il vraiment suffisant pour le solaire à Genève ?
✅ Oui, il est ambitieux et réaliste.
Le contre-projet vise à accélérer fortement l’installation de panneaux solaires en levant les freins administratifs et en finançant intelligemment les installations les plus rentables.
Pourquoi c’est suffisant ?
- 89% des installations seront exemptées d’autorisation.
- Les aides financières permettront d’encourager rapidement la transition.
- Il garantit que le solaire se développe là où il est le plus efficace (toits bien exposés, grandes surfaces).
Un objectif clair : multiplier par 10 la production solaire à Genève d’ici 2050, tout en garantissant une approche réaliste et efficace.
L’initiative, en revanche, impose des obligations sans distinction, ce qui peut freiner son acceptation et ralentir sa mise en place.
11. Pourquoi ne pas imposer des panneaux solaires partout ?
❌ Parce que cela enlaidirait Genève.
Poser des panneaux sur 80% des balcons, des façades et des toitures aura un impact esthétique massif sur notre cadre de vie. Ce n’est pas nécessaire, le contre-projet propose des solutions adaptées pour atteindre les objectifs climatiques
❌ Parce que ce n’est ni rentable ni efficace.
L’idée d’installer des panneaux solaires partout peut sembler séduisante, mais en pratique, ce n’est pas optimal.
Les inconvénients d’une obligation généralisée :
Cela gaspille les ressources en main d’œuvre et en panneaux au détriment de grands projet plus efficaces
- Certains toits ou façades reçoivent peu de soleil et produiraient très peu d’énergie.
- Cela alourdit les coûts pour des propriétaires sans bénéfice clair.
- Certains bâtiments classés ou à valeur patrimoniale risquent d’être défigurés.
Le contre-projet, lui, se concentre sur les zones où le solaire est vraiment efficace, pour maximiser l’impact sans imposer des coûts inutiles.
12. Le contre-projet est-il compatible avec la stratégie énergétique 2050 ?
✅ Oui, totalement.
La Stratégie énergétique 2050 de la Confédération prévoit une forte augmentation des énergies renouvelables, dont le solaire.
Pourquoi le contre-projet est aligné avec cette stratégie ?
- Il encourage une montée en puissance rapide du solaire.
- Il favorise une approche pragmatique et économique.
- Il évite des obligations inutiles qui pourraient ralentir le processus.
En optimisant les emplacements et en facilitant les démarches, le contre-projet assure que Genève atteindra ses objectifs de manière réaliste.
13. L’initiative demande au Conseil d’État que les panneaux photovoltaïques à installer soient suffisamment qualitatifs pour avoir des rendements importants. Qu’en est-il du contre-projet ?
Le contre-projet, tout comme l’initiative, soumet toute aide de l’État à l’approbation du département quant au choix des panneaux solaires effectués par le propriétaire.
Il s’agit de s’assurer que les matériaux de meilleures qualités puissent être mis en œuvre.
14. La protection du patrimoine est-elle assurée ?
La question de la protection du patrimoine a fait l’objet d’études parlementaires intenses avant même le dépôt de l’initiative. Une large majorité convient de la nécessité de poser des panneaux solaires – non seulement photovoltaïques –.
Néanmoins, il ne s’agit pas, comme le prévoit l’initiative, de s’en tenir à la protection du patrimoine telle que définie par le droit fédéral. Rappelons que la structure de protection du patrimoine telle que souhaitée en Suisse est de garantir une base minimale au niveau fédéral, tandis qu’il appartient au canton de mettre en œuvre les sensibilités locales.
C’est dans ce contexte que les auteurs du contre-projet ont méthodiquement défini les immeubles sur lesquels il est possible de réaliser des installations solaires sans autorisation de construire – par de simples annonces de travaux – tandis que sont réservés les objets patrimoniaux, au sens fédéral et cantonal du terme, pour lesquels une autorisation de construire est indispensable. Celle-ci n’exclut toutefois pas une possibilité d’autorisation de pose de panneaux solaires, et ce dans des conditions particulières.
Les dispositions du contre-projet sont convaincantes pour une interprétation contemporaine et proportionnée de la protection du patrimoine en lien avec la pose de panneaux solaires.
15. Les financements publics sont-ils trop généreux ?
L’initiative voulait garantir un prix fixe pour l’électricité solaire sur toute la durée de vie des installations, mais cette idée est irréaliste en raison des variations du marché et des règles fédérales qui encadrent les tarifs.
Le contre-projet propose plutôt des aides adaptées, comme des allégements fiscaux, des prêts et des garanties financières. Ces mesures permettent aux propriétaires d’obtenir plus facilement des crédits pour installer des panneaux solaires, sans pour autant surcharger les finances publiques. Cela assure un soutien efficace et équilibré pour accélérer la transition énergétique.
16. Techniquement, les raccordements des installations photovoltaïques sont-elles toujours possibles ?
Non, certaines installations photovoltaïques ne peuvent pas être raccordées, car le réseau électrique peut être insuffisant pour absorber l’énergie produite. Le contre-projet propose une solution en confiant aux Services Industriels de Genève (SIG) la responsabilité du branchement des lignes, avec un partage des coûts entre les SIG et les propriétaires. Les SIG prennent en charge les frais jusqu’au point de raccordement, tandis que les travaux sur la parcelle privée restent à la charge du producteur d’énergie.
Cette mesure, absente de l’initiative, constitue une amélioration importante pour faciliter le déploiement massif du solaire à Genève !
Comment voter le 18 mai ?